Forum Économique: Note d’information Nr. 5
Les questions qui seront débattues ce samedi seront: comment obtenir les micro-crédits au près du Programme d’initiative locale (PIL)? Qui peut obtenir les crédits de quel montant? nDouala, le 09 décembre 2006
Stratégies de survie des populations camerounaises dans une économie mondialisée
Comment sortir du secteur informel et de la pauvreté ?
Mécanismes pratiques et leurs limites n04-09 décembre 2006 nNOTE D’INFORMATION Nr. 5
Une semaine pleine de débats sur l’économie camerounaise avec ses secteurs formels et informels s’achève ce samedi à 15 heures à la Fondation AfricAvenir à Bonabéri-Douala. Les questions qui seront débattues ce jour seront: comment obtenir les micro-crédits au près du Programme d’initiative locale (PIL) ? Qui peut obtenir les crédits de quel montant ? nLe directeur du programme PIL Jan Hagen sera là pour répondre personnellement aux acteurs du secteur informel. Madame Alvine Nguimzang de la coopérative d’Epargne et de Crédit des Artisans du Wouri CECAW rendra quant à elle compte de son expérience et des possibilités d’une coopérative dans l’attribution, mais aussi dans la gestion des micro-crédits. nEn effet, la CECAW aide aussi les bénéficiaires dans la gestion des crédits attribués. Il ne faut pas seulement obtenir un crédit, il faut aussi savoir le gérer. La fondation AfricAvenir demande aux personnes intéressées de venir s’informer directement à la source aujourd’hui. nIl sera donné la parole à trois acteurs du secteur informel qui ont suivi le débats depuis lundi pour réagir avant que le discours de clôture du Prince Kum’a Ndumbe III ne soit prononcé. nHier vendredi, les débats ont commencé par l’intervention de Mr. Jacques Nyam Eben, Délégué Provincial du Ministère des Petites et Moyennes Entreprises, de l’économie sociale et de l’artisanat. On apprendra que ce ministère, ainsi que les ministères de l’emploi et de la formation professionnelle et le Ministère du Travail et de la Sécurité Sociale doivent se préoccuper à 60% de leur mission du secteur informel. Donc, le gouvernement camerounais n’est pas seulement conscient de la situation, mais a pris des mesures importantes pour encadrer et moderniser le secteur informel. nLe contrôleur de la CNPS Nkili Abou Thierry va révéler qu’une loi avait été votée en 1984 par l’Assemblée Nationale pour l’assurance maladie, mais que 22 ans après, il n’y a toujours pas de texte d’application. Le Secrétaire Général du Syndicat des Travailleurs du Cameroun Zambo Amougou Jean Marie fera connaître les travaux selon lesquels avec nos 17 millions d’habitants, il serait possible de mobiliser plus de 500 milliards de francs CFA chaque année pour l’assurance maladie. nMais l’interruption abrupte d’un Forum prévu à cet effet à Yaoundé a tout mis en sourdine. Le groupe SAAR-Vie –Afriland First Bank quant à lui proposera aux acteurs de l’informel la formule de mutuelle communautaire de santé par laquelle un membre de la mutuelle obtient une prime de 500.000 FCFA pour un deuil en cotisant seulement 6.000 FCFA par an. nLa cérémonie de clôture mettra l’accent sur le côté concret : combien d’argent peut-on obtenir, comment peut-on être accompagné dans la gestion du crédit obtenu ? Lève-toi et fais quelque chose pour toi-même, demande la fondation à chacun. Soyons à l’écoute ce samedi après-midi à la Fondation AfricAvenir, ancienne route de Bonabéri. nPrince Kum’a Ndumbe III n