Rapport de stage à la Fondation AfricAvenir International, par Mbobda Larissa

Rapport de stage à la Fondation AfricAvenir International, par Mbobda Larissa,
Etudiante de 3è année (Licence), Université de Yaoundé I. L’acculturation et la méconnaissance de soi sont devenues normes dans la plupart des pays africains. L’identité propre est bafouée ou jetée aux oubliettes et cela se manifeste par l’abandon des valeurs propres au profit de celles de l’occident intériorisées comme étant des modèles à adopter pour se faire respecter. nPour une réappropriation de ces valeurs sans lesquelles un développement réel et durable en Afrique ne serait possible, l’Africain a besoin de s’ancrer dans sa culture, de la ressentir et de la promouvoir. C’est l’une des raisons pour lesquelles la Fondation AfricAvenir International/Douala, qui oeuvre pour la Renaissance de l’Afrique, le Développement, la Coopération Internationale et la paix, organise chaque année des sessions de stages ouvertes tant aux Africains qu’aux Occidentaux désirant s’imprégner des réalités africaines. Pour le compte de cette année 2008, deux étudiantes de l’université de Yaoundé I, Nguemtchueng Aimée et moi-même Mbobda Larissa, y avons mené un stage d’une durée de trois mois suivant des motivations personnelles et visant des objectifs  bien définis par chacune. Ainsi, le présent rapport étalera explicitement non seulement mes motivations et objectifs à atteindre, mais aussi le déroulement du stage proprement dit et l’expérience acquise.

I- MOTIVATIONS ET OBJECTIFS DU STAGE.

Mon passage à la Fondation AfricAvenir International n’a pu s’opérer sans un bon nombre de motivations. En effet, je n’ai eu connaissance de cette fondation que l’an dernier, bien qu’elle existait déjà depuis bon nombre d’années, notamment 1993. Et je dois cela à quelques camarades qui avaient déjà suivi un stage là-bas et qui ne tarissaient qu’en éloges des expériences qu’ils y avaient acquises. Notamment par la lecture de plusieurs ouvrages sur  l’Afrique dont ils n’avaient connaissance jusque-là et qui leur ont dévoilé la véritable histoire de l’Afrique, mais également par l’intégration dans des projets dans lesquels ils furent actifs, projets qui possédaient des fondamentaux de la Renaissance culturelle tels que l’organisation des concours de langues maternelles.nEn dehors de ces rapports de camarades, j’ai été également motivée par l’apport du Professeur Kum’a Ndumbe II à mon jusque là savoir qui pourrait alors être appelé ignorance. En effet, dès nos premiers contacts, en cours de spécialisation Civilisation des pays germaniques, il nous a confrontés devant l’ignorance de notre propre histoire au profit de celle des pays de langue germanique, rendant par là-même notre extraversion existentielle évidente. Cette prise de conscience du fait que nous méconnaissions en effet notre histoire, suscita en moi l’envie de me démarquer des autres. Aussi me fis-je la promesse de m’enrichir autant que se peut sur mon histoire et de comprendre par-là même l’origine du sous-développement permanent dans lequel les pays africains stagnent jusqu’aujourd’hui.  nComme troisième motivation, je peux mentionner le désir que j’avais de m’éloigner de l’oisiveté dans laquelle je tombais tout juste l’année académique terminée. M’étant rendue compte que c’était une perte de temps et d’énergie qui ne me permettaient pas d’émerger et de me cultiver hors du cadre de l’université. En effet, nos universités publiques camerounaises n’octroyant pas des offres de stages aux étudiants, il s’ensuit que l’amas de connaissances  théoriques qui y est acquis, se trouve très souvent  dans la difficulté d’être transféré dans la pratique,  si bien qu’il ne demeure qu’abstrait. Je décidai donc de consacrer ces vacances à une formation qui pourrait m’être bénéfique tant sur le plan personnel que professionnel.
    
Motivée par tout cela, j’arrivai donc à la fondation le 3 Septembre 2008, date effective du commencement du stage. Dès ce jour, je me fixai quelques objectifs à atteindre à la fin du stage que je peux résumer ainsi :n

  • Etre enrichie par un bon volume de livres relatant l’histoire de l’Afrique.
  • Comprendre les mécanismes des rapports Nord-Sud dans le contexte des Relations Internationales.
  • Apprendre à relativiser les choses et avoir un esprit critique.

nnMais aussi,
n

  • Acquérir une certaine discipline de travail à laquelle me prédisposait ce stage et pouvant ainsi me rendre compétente et satisfaisante tant sur le plan national qu’international.

nII- LECTURE DES OEUVRES BASIQUES

La première phase du stage fut purement théorique. Elle consistait en la lecture des ouvrages, sous la recommandation du Professeur Kum’a Ndumbe III qui jugea cela basique pour nous. Après une courte discussion avec lui le premier jour, il nous a laissé, ma camarade et moi, libres de choisir un livre parmi les différents ouvrages dont regorge la bibliothèque que nous devions lire en l’espace de deux semaines et  ramener ensuite avec un rapport.  Autant dire que cela ne fut pas aisé. nN’étant pas du tout habituée à la littérature, sinon quelques romans de distraction, je me rendis compte qu’il fallait vraiment de la motivation pour lire un livre scientifique ou historique. D’autant plus que celui que j’avais choisi était volumineux et je ne disposais pas encore d’une méthode efficace pour en faire un rapport. Ce que je ne manquai de rapporter au Professeur lors de notre seconde entrevue au sujet des livres qu’on avait eu à choisir. Nous dûmes alors lui avouer que cela ne fut pas du tout facile, d’autant plus que novices, nous ne possédions pas encore les connaissances préliminaires pour appréhender plus aisément certains ouvrages. Ayant compris nos préoccupations, il nous établit une fiche de livres fondamentaux à lire pour une vue d’assemble de l’histoire africaine, à savoir :n

  •   " L’Afrique relève le défi."
  • " Quel Cameroun voulons-nous pour nos enfants?"
  • " L’Afrique s’annonce au rendez-vous la tête haute!"
  • La seconde vague de livres consistait en :
  • " Wettkampf um die Globalisierung Afrikas."
  • " Afrika ist im Aufbruch, Afrika ist die Zukunft."
  • " Dialogue en Noir et Blanc"

nLa première vague devait se lire en l’espace d’une semaine tandis que la seconde en l’espace de trois semaines car plus volumineux et complexes, toutes les deux devant être rapportées par écrit.

III- INTEGRATION DANS DIVERS PROGRAMMES

1- Foire du Livre de Francfort (Die Frankfurter Buchmesse)
    
Après une lecture intensifiée de différents ouvrages cités ci-dessus, le Professeur a jugé bon qu’il fût temps de nous intégrer dans quelques programmes de la fondation. Le moment s’y prêtait fortuitement car la Foire du livre de Francfort à laquelle les Editions AfricAvenir/Exchange& Dialogue devaient prendre part se rapprochait à grands pas, et un bien du travail devait encore être abattu pour être prêt à temps. nAinsi, il nous fut dans un premier temps attribué la tâche de relecture des manuscrits  saisis sur "Quark Express" afin d’y apporter les corrections faites. Pour effectuer cela, une maîtrise de l’outil informatique était recommandée, et que je maîtrisais déjà d’ailleurs. Ce qui fit que cette tâche ne fut en rien ardue, bien que souvent marquée par quelques petites difficultés telles les coquilles non corrigées qui impliquaient par la suite une totale relecture des manuscrits et empêchaient ainsi que le travail ne se déroule en un laps de temps. Mais cela était aussi un avantage car nous avions ainsi la possibilité d’avoir une idée sur le contenu des différentes oeuvres à paraître tel que cela fut le cas pour "Hickory Towm" de Karin Oyono, "Cafouillis" du Prince René Bell, ou encore de "Was hat denn Goethe in Afrika verloren" du Prince Kum’a Ndumbe III.nPar ailleurs, nous avons aussi dû assurer la résonance médiatique de la participation des éditions de la fondation  à cette foire. Pour cela, nous avons répertorié via le net les adresses des différents médias, qu’ils soient francophones ou anglophones, africains, européens, américains ou asiatiques et leur avons envoyé  les différents catalogues de publications des Editions E&D à paraître à la foire.nNous en avons fait de même avec les adresses des différents instituts de Germanistique, d’Africanistique, des instituts Goethe, mais aussi des maisons de littératures dans le monde  au cas où ils seraient intéressés par ces publications. L’ensemble de ces adresses a été constitué en dossier pour faciliter la tâche lors des prochains évènements similaires.nPour les amis personnels et autres connaissances du Professeur, il rédigea une lettre en français qui fut ensuite traduite en d’autres langues, soit en anglais et en allemand et envoyée à leurs adresses respectives.nLa foire devant avoir lieu en Allemagne, une correspondance régulière était entretenue avec l’équipe d"AfricAvenir Berlin pour s’assurer que le travail de leur côté se déroulait dans de bonnes conditions, à savoir l’élaboration des cartes de visites, l’assurance que toute information nécessaire figurait sur la homepage du site de la fondation, ou encore l’établissement d’un calendrier pour la foire. nLes Editions E&D devaient également représenter quelques maisons d’éditions camerounaises telles que: Sopecam, Ifrikiya, Afrédit, Clé et Tropiques. Ainsi nous devions établir des fichiers de leurs différentes publications qui devaient être présentées à la foire, de même que celles des Editions E&D et de ses auteurs.nL’après foire fut aussi constitué en dossier. En effet, les contacts pris là-bas par le Professeur ont été classés dans un fichier, de même que les rapports de la foire rédigés depuis l’Allemagne.

2- Visite de Martine Jacquot au Cameroun.

Un autre programme dans lequel  je fus intégrée, fut celui de l’organisation du séjour de Martine Jacquot au Cameroun. Exerçant plusieurs fonctions telles que celles de romancière, poète, nouvelliste, essayiste, traductrice et photographe, Martine Jacquot, française d’origine et canadienne de nationalité arrive sur les terres camerounaises le 25 Octobre pour une durée de trois semaines. N’y étant jamais venue, son programme devait être organisé de telle sorte à lui donner une vue d’ensemble des réalités de notre pays, mais également qu’elle aussi transmette un peu de son expérience du Canada aux populations locales: la fondation se proposait ainsi d’être un point d’interculturalité, de donner et de recevoir entre différentes cultures. Pour cela, des conférences furent programmées, des veillées littéraires également, mais aussi des rencontres et discussions avec des élèves, étudiants et professeurs dans les établissements scolaires et universités de la place tels que le lycée d’Akwa. ou l’université de Yaoundé I.nPar ailleurs, Martine Jacquot reçut l’offre d’une visite guidée  des villes Douala, Yaoundé et  Limbé, découvrant ainsi les richesses de notre pays, mais aussi ses points d’ombre. Dans la ville de Douala, elle put ainsi découvrir non seulement certains monuments historiques à Bonanjo, visiter des musées comme celui de "Doual’Art", le centre commercial d’Akwa ou encore le marché des fleurs à Bonapriso, mais aussi un village à réputation artistique: Bonendalé. Je dois dire que cela fut aussi une nouvelle expérience pour moi qui découvrais réellement la ville de Douala, qui m’étais jusque-là que très peu connue car je n’y étais venue que deux fois et juste pour des week-ends déjà programmés.nNotons qu’il fut accordé une attention particulière à l’organisation des conférences tenues par Martine Jacquot et le Professeur. En effet le Professeur saisit cette occasion pour nous apprendre à établir une "To do liste" valable pour n’importe quel évènement. Il s’agit en fait d’une liste qui englobe les différentes étapes de la préparation d’un évènement allant de la médiatisation de l’évènement s’il est public, du tirage et distribution des tracts, de la préparation du lieu où se tiendra l’évènement: climatisation (s’il s’agit d’une salle), tables et chaises, sonorisation…ou encore du côté gastronomique…

IV- A LA DECOUVERTE D’UNE VILLE INCONNUE: KRIBI

En guise de remerciement pour le succès qu’ont eu les Editions E&D à la foire de Francfort, le Professeur nous a offert ma camarade et moi un séjour d’une semaine dans une ville camerounaise de notre choix pour élargir nos horizons de connaissance du Cameroun. En effet, plusieurs jeunes camerounais, dont nous également, ignorent des contrées de leur pays qui sont par ailleurs très prisées par les occidentaux, et n’en entendent parler que par les médias bien qu’étant très près de nous. Pour remédier dans une petite mesure à ce fait, nous avons porté notre choix sur la ville de Kribi très réputée pour ses belles plages et ses sites pittoresques. En préparation à ce voyage, le Professeur nous recommanda des guides cartographiques et descriptifs de cette ville. Ce voyage clôturait en fait notre passage à la fondation, et il était prévu du mardi au dimanche de la dernière semaine de Novembre. Le voyage se déroula dans de bonnes conditions et notre premier souci dès notre arrivée fut celui du logement. Le choix du logement fut en fin de compte conditionné par les moyens dont nous disposions. En effet, nous avons finalement pu trouver une auberge tranquille de la place, qui en plus d’être propre, donnait également sur la mer – principal motif de notre choix pour cette ville -.nArrivées en cours de semaine, les trois premiers jours furent évidement un peu timides car d’après les informations recueillies de quelques autochtones, elle ne s’animait qu’en week-end avec l’arrivée de touristes et jeunes d’autres villes voulant s’y détendre. Ainsi, nous passions notre temps à visiter la ville en question, notamment ses quartiers, marchés, la mairie mais également les chutes de la Lobé et les différentes plages. L’observation nous a permis d’apprendre que la principale activité économique y est la pêche, le commerce du poisson, mais aussi des objets d’art ou pittoresques tels que les coquillages en provenance de la mer.    nJe dois avouer que quelques préjugés concernant cette ville ressurgissaient quelques fois lors de nos balades sur les plages. En effet, je m’abstins tout au long de mon séjour d’y ramasser des coquillages, qui me rappelaient des histoires de mon enfance d’après lesquelles les "mami wata" jetteraient ces objets là intentionnellement dans le but d’aliéner et de posséder ceux qui les ramasseraient.nPar ailleurs, j’avais une peur bleue de la mer le tout premier jour, car ne sachant pas du tout nager et je m’en approchais le moins possible. Mais peu à peu et de plus en plus, j’étais attirée par elle, si bien que je demandai finalement à  quelques autochtones experts avec qui je m’étais liée d’amitié de m’apprendre à nager. Chose pas du tout aisée évidemment surtout que les éléments naturels avaient de quoi y ajouter un brin de difficulté, notamment la maîtrise des vagues hautes, ce qui eut pour conséquence que je bus une bonne quantité d’eau, mais ça en valait le coup d’essayer.nEn ce qui concerne notre nutrition, elle se constituait surtout de poissons, principale ressource alimentaire de la ville, qu’il soit braisé, panné ou rôti. En général la vie à Kribi n’est pas coûteuse: le transport est assuré soit par des taxis soit par des moto-taxis au prix de 150 Fcfa. Un autre fait remarquable est qu’elle est très propre et c’était un plaisir pour nous de déambuler dans ses rues et la découvrir.nLe retour se fit avec un peu de regret car nous quittions la ville en plein week-end (samedi) et rations ainsi l’occasion de voir la ville s’animer véritablement, ce qui créa quelque peu le courroux des amis que nous nous y étions fait entre-temps, mais avec la promesse d’y revenir, car je peux le dire pour y avoir été, une ville comme Kribi en vaut le détour, mais juste pour un petit séjour il faut bien le noter, car à la longue elle devient ennuyeuse du fait de sa petitesse et du nombre limité d’activités qui y sont pratiquées.

V- DIVERS

A- Expérience acquise

Mon passage à la fondation AfricAvenir et notamment dans la ville de Douala a été riche en expérience touchant presque tous les points.nEn effet, je peux dire que personnellement, j’ai pu atteindre en grande partie les objectifs que je me suis assignés au début du stage. Cela ne fut certes pas facile et je crois que beaucoup est encore à faire pour prétendre les avoir acquis, mais je crois que je possède déjà une bonne base en ce qui concerne l’histoire de l’Afrique, que je devrais maintenant approfondir par des lectures mieux ciblées.nSur le plan professionnel, je peux dire sans risque de me tromper que j’ai acquis une bonne discipline de travail. La rigourosité exigée par le Professeur en ce qui concerne les heures d’arrivée et de retour de la fondation m’a permis d’avoir une conscience professionnelle pour la bonne marche d’une structure, de pouvoir gérer efficacement  ma semaine dans le but d’effectuer des tâches en un temps bien déterminé et suivant un planning précis, et d’en faire des rapports lors des réunions hebdomadaires. Par ailleurs, l’intégration dans les programmes m’a permis d’acquérir des savoirs faire que je ne possédais pas encore tel que l’organisation d’un évènement quelque soit sa nature.nSocialement, j’ai pu nouer de bonnes relations avec les personnes rencontrées à Douala en général malgré les différences culturelles que j’ai décelées entre nous. En effet, mon expérience me permets de conclure que les mentalités ne sont pas les mêmes à Yaoundé (ma ville d’adoption) qu’à Douala. A l’opposé de Yaoundé que j’ai toujours trouvé calme et monotone, Douala est très mouvementé  et riche en surprises surtout en ce qui concerne les habitudes des gens. C’est à Douala par exemple que j’ai vu des adolescents sortir en pleine nuit à l’insu des parents pour aller s’amuser dans les boîtes de nuit, ce qu’ils trouvaient tout à fait normal malgré ma désapprobation. Par ailleurs les habitudes vestimentaires m’ont également marqué. Sous le prétexte de la chaleur, des adolescents comme des adultes s’habillent à limite de la décence, exposant la majeure partie de leur corps, si bien qu’on se croirait en plein film hollywoodien. Que dire de la musique qui résonnait en longueur de nuit dans mes oreilles et m’empêchaient quasiment de dormir tranquillement? Je me demandais des fois si tous les jours de la semaine étaient propices pour la fête à Douala et je m’en étonnais; à ma connaissance, ce n’était qu’en week-end qu’on pouvait se le permettre car très occupé en semaine. naradoxalement avec cette ambiance dominante, j’ai été frappée par le nombre impressionnant d’églises réveillées dans cette ville, ce qui suscita par ailleurs en moi quelques questions sur ce fait. Autre remarque: l’éducation quelle soit scolaire ou universitaire, constitue un "business" à Douala. Le grand nombre d’édifices à cette enseigne en témoignent, certains n’étant même pas autorisés à fonctionner en tant que tel.

B – Impressions et suggestions

Suite à quelques impressions que j’ai eues de la fondation, je ne manquerai pas de formuler quelques suggestions. Tout d’abord je dois souligner que le stage en général s’est déroulé dans une bonne ambiance. J’entends ici mes rapports avec le personnel d’AfricAvenir qui m’a tout de suite adopté dès mon arrivée et m’a soutenu tout au long de mon séjour, notamment la secrétaire Esther Njolle, l’infographe Michel Telaguessong, le comptable Olivier Epoto et le chargé des  affaires culturelles Jean Ndoumbe. Mais je ne manquerai également de mentionner le soutien d’Ekollo Charles Edmond, qui, stagiaire de la promotion de 2007 qui revenait pour un stage de toute autre nature que le notre, n’a cessé de nous encourager et de nous prodiguer des conseils quant à la démarche à suivre; et celui mutuel de ma camarade Nguemtchueng Aimée, avec qui j’ai partagé pas mal d’expériences à la fondation et hors de ce cadre.nLa remarque qui m’a sauté à l’œil est que le  travail que se fixe la fondation est énorme. Pour qu’elle puisse mener à bien ses objectifs, elle devrait se doter d’une équipe solide, capable d’effectuer efficacement les projets de la fondation. Cette suggestion résulte de l’impression que j’ai eue par rapport à des manquements au sein de l’équipe présente, notamment d’un coordinateur et d’une bibliothécaire. nEn effet, plusieurs fois, j’ai eu à dire à un intéressé de la bibliothèque qu’elle n’était pas fonctionnelle pour le moment, ce qui ne les ravissait pas évidemment étant donné que des annonces étaient couramment lancées qu’elle était disponible.nPar ailleurs, l’absence d’un coordonnateur au sein de la fondation se fait ressentir de manière flagrante. Du coup, il manque une organisation réelle au sein de la structure de telle sorte que chacun doit faire autre chose que son domaine d’activité lorsqu’il y a affluence de travail. Cela se manifeste aussi par la dépendance du personnel vis à vis du Directeur, qui doit se charger de tout malgré ses nombreuses occupations et en l’absence duquel le travail avance dans une lenteur maladive. Raison pour laquelle il se sent toujours indispensable pour la réussite d’un projet.n Tout de même je garde un bon souvenir de mon passage à AfricAvenir International et je n’ai certainement pas tout mentionné de l’expérience que j’y ai acquise, car très diversifiée!

Mbobda Larissa
Stagiaire AfricAvenir.International

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